Richard Jimenez thérapie de couple

Consultation de thérapie familiale

Renaître ensemble : libérer les liens, apaiser les maux, et bâtir une harmonie familiale durable.

Informations utiles
Tarif : 110 €
Durée : 1h15
Séance en présentiel à Valence (26000 Drôme) et à Chazelles-sur-Lavieu (42560 Loire)
Séance en visio par Teams, Zoom, What's app...

Thérapie individuelle en Drôme et Loire

Qu’est-ce qu’une thérapie familiale ?

Thérapie familiale à Saint-Etienne Loire - Jimenez Thérapie Couple

La thérapie familiale est une thérapie par le langage qui réunit dans son ensemble tous les membres du groupe familial sur deux générations au minimum (parents et enfants le plus souvent). Cette thérapie est fondée sur la théorie psychanalytique des groupes et j’associe cette théorie avec celles autres, profondément unitaires largement théorisées et exploitées cliniquement par les différentes approches systémiques.

Ainsi, lorsqu’une famille entre dans l’espace clinique, la salle de travail, c’est en même temps un ensemble de personnes individuelles qu’un groupe (la famille entière) qui se présente au thérapeute.
L’attention et l’écoute se feront à ces deux niveaux, orientant au final une compréhension de ce qui se joue de visible (les différents systèmes), de ce qui se joue au premier abord d’invisible (la complexité des liens, les alliances inconscientes, les processus et phénomènes psychiques spécifiques de l’inconscient familial).

La thérapie familiale renvoie ainsi à une « souffrance familiale vécue groupalement ». On parle alors d’un Appareil Psychique Familiale, en souffrance, qui entrave la pensée individuelle, qui entrave la croissance de chaque personne, qui provoque un désétayage tellement nécessaire pour que chaque membre de la famille arrive à exister, à se sentir être individuellement, à se lier, se relier, à l’extérieure de la famille, tisser des liens d’amour, une place dans le monde, et une belle estime de soi.

La thérapie familiale tentera ainsi de remettre en route des mouvements langagiers groupaux, de par lesquels chacune, chacun, pourra construire ou reconstruire une capacité à éprouver, à assumer et à dire ce qui lui est spécifique et propre à sa personne ainsi individuée, plus libre, plus différencié, et plus heureuse.

Dans l’histoire des familles, il arrive fréquemment que la circulation d’une parole libre, en lien avec la corporalité et le système émotionnel, avec l’imaginaire collectif et individuel (mode de communication très primitif de la psyché groupale), se fige autour d’un fonctionnement répétitif, sans nouveauté, avec grande douleur, et assez rapidement l’apparition de symptômes singuliers chez l’un ou chez l’autre comme : l’agitation d’un enfant (TDAH, etc.), addictions en tous genres, violences, dérives sexuelles plus ou moins graves, désocialisations, troubles alimentaires et comportementaux, etc.

La thérapie familiale tentera de relancer, de rétablir, cette parole, cet imaginaire, cette fantasmatique internes à l’appareil psychique groupale, relançant pour chaque membre de la famille, une possibilité d’apaisement personnel, de relance de la croissance, de l’individuation et de son originalité différenciée.

Dit simplement, si le groupe familial reprend un dialogue profond, une rêverie commune et partagée, incluant les éléments conscients de la psyché et ceux au-delà du conscient, l’ensemble renaîtra de ses tensions enfin apaisées, chaque symptôme particulier apparaitra en conscience comme en lien direct avec ceux du groupe. En conséquence, une nouvelle forme de conscience individuelle pourra s’extraire d’une conscience groupale bien plus claire, permettant des mouvements langagiers et relationnels bien meilleurs au sein de la famille concernée. Les corps, les cœurs et les esprits pourraient alors reprendre le chemin de la croissance, de l’alimentation de liens sains, et de la reconstruction de relations plus apaisées.

La psychothérapie familiale est enfin une démarche qui vise, par une approche psychologique et psychothérapeutique, le mise en place d’un soin adressé aux symptômes, aux liens, aux relations, et fortement aux contextes des membres et de la famille également, afin de stimuler la reprise d’un développement sain.
Un dispositif de construction d’une parole libre et circulaire est créé par le soutien du thérapeute permettant aux affects douloureux, aux conflits, aux contentieux ou aux fantasmes de trouver différentes formes d’expressions, plus vivantes, créatives et nourrissantes.

C’est la verbalisation, associée au corps et aux émotions, soutenue et alimentée par la libération des mémoires anciennes, intergénérationnelles et transgénérationnelles, qui en elle-même est thérapeutique. Le travail qu’elle sous-tend, de perceptible et d’imperceptible, éclairé et parfois nourri par l’interprétation, et/ou certains dispositifs et outils spécifiques de travail (le génogramme, l’arbre à photos, etc.), est directement orienté vers les structures psychiques individuelles et toute autant celles de la famille.

La thérapie familiale nécessite un cadre claire, souple et ferme à la fois. Ce cadre doit fonctionner comme un cadre de secours à celui de la famille qui s’est perdu dans les répétitions, les douleurs, les tabous, les secrets, et toutes les formes de disfonctionnements. L’espace d’accueil doit être fiable, empathique et sécure. Chaque membre (le groupe également) doit se sentir en sécurité pour parler et associer librement, pour témoigner, enfin dire, exprimer toutes sortes d’affects, etc. Il s’agira de contenir les angoisses archaïques massives ravivées par la régression collective nécessaire et inévitable. Il s’agira également pour la famille, de se réapproprier la fonction de conteneur primordial.

Pourquoi faire une thérapie familiale ?

La thérapie familiale par accompagnement avec un tiers compétent est nécessaire car il est important pour la famille de tenter une « lubrification des liens et des relations » au sein de la famille dans un tout autre contexte que celui qui est sien habituellement.

L’arrivée d’un thérapeute dans le lieu où il reçoit est déjà une première modification du contexte familiale. Le thérapeute, l’espace clinique et le cadre, représentent une « ré-contextualisation » de la famille en difficulté.

D’autre part, le travail va se faire dans le présent de la rencontre, soutenu par le langage tout autant que l’incarnation pleine de chacun des membres de la famille. Et ce savoir-faire n’est plus actualisable au sein du groupe familiale en difficultés autres que celles temporaires.

Encore, le travail va inclure l’aspect inter et transgénérationnel de la famille concernée. Ainsi, dans l’actuel de la situation, dans un contexte donné, une exploration multiple peut avoir lieu, concernant les modalités de communication d’abord, de la tentative de libération des affects, de l’impact des transmissions psychiques sur les générations actuelles, de la découverte de l’ensemble des atouts de la psychogénéalogie appliqués à une famille en difficulté, permettant la découverte de l’historicité de la famille au cours du XXème siècle, avec son lot de traumatismes, pertes et pathologies en tous genres.

Enfin un travail de contenance via le cadre et la présence active, impliquée du thérapeute, qui se sait faire partie du système même s’il est analyste du lien. L’implication du thérapeute est autant émotionnelle que cognitive. Il participe, s’engage, ressent, restitue ses vécus si cela peut servir la famille et ses liens.

Et au final, la posture du thérapeute est ici gestaltiste, ce qui permet plus facilement d’accompagner le travail d’intégration des affects qui émergent puissamment lors du travail, de la sémantisation et symbolisation des éléments historiques retrouvées ou découverts.

Ainsi ce travail minutieux qui peut s’étendre dans le temps selon la gravité de la situation, des symptômes et des difficultés relationnelles, doit être accompagné, contenu, éclairé, de façon toujours respective, déontologique, étique et emphatique.

Comment se passe une séance de thérapie familiale ?

Tout d’abord il y a l’accueil. La famille doit être bien reçue, confortablement installée, une boisson doit être offerte, quelques fois des chocolats, etc. Tout cela n’est pas du détail, tout cela est important.
Pour travailler nous formons quasiment un cercle, le thérapeute n’est pas en face, mais avec, il fait partie du voyage. Les membres de la famille disposent du libre choix des fauteuils, et ce choix est signifiant pour le thérapeute… Le thérapeute est ainsi membre du voyage, mais reste observateur du fonctionnement global qui l’inclut lui-même. Il « fait avec », mais pour autant il reste en posture méta de tout ce qui se joue. Il observe, et ce qui se passe dans le groupe qui l’inclut, et ce qu’il vit, pense, imagine, ressent, etc.,

La parole est libre, les associations des uns et des autres tout autant, et le thérapeute participe, relance, régule, ralentit, sécurise, soutient un affect, propose une hypothèse, une interprétation, il interpelle, propose un retour en arrière, modère les ardeurs trop dynamiques, observe beaucoup les uns et les autres, pose ou rappelle un élément du cadre, par exemple sur la libre circulation des paroles qui peuvent être vives, authentiques et confrontantes, mais tout autant respectueuses, le plus sincères possible…
Une liberté d’être est présente, cependant celle-ci est contenue, alimentée et quelques fois canalisée.

Comme pour le thérapeute, le symptôme peut être considéré comme la conséquence d’éléments du passé de la personne concernée, et tout autant une fonction utile et à cette personne comme à tous les membres de la famille en plus du fonctionnement de la famille comme système, le thérapeute disais-je, se doit de ne pas perdre le fil conducteur de ce qui se passe et se joue en séance. Il peut lui-être utile de réaliser un génogramme personnel, dans lequel il peut ajouter en permanence les différents éléments qui lui semblent importants qui pourront dans un avenir plus ou moins proche, intervenir. Ce génogramme n’est pas caché à la famille, ni montré, chaque membre découvre simplement la façon dont le thérapeute prend des notes, pour se souvenir, pour agir, pour sentir, pour s’orienter peu à peu vers une vision simultanément historique et dans l’instant de la rencontre.

Au fil du temps qui passe, le thérapeute pour faire une synthèse des compréhensions nouvelles, une synthèse des positionnements nouveaux, une synthèse des évolutions, révélations, développements intéressants. Le thérapeute, bien qu’il suive au plus près le cours des événements, séances après séances, bien qu’il suive la transformation de chaque personne et du groupe, au plus près, il garde présent en lui la vision globale qui évolue, qui résiste ou non, qui se projette quelques fois.

Nous pourrions dire que le thérapeute est le siège d’une quadruple présence : présences à chaque personne, au groupe, à lui-même, et à l’évolution de la situation globale…

Les bienfaits de la thérapie familiale sur les patients.

La thérapie familiale est un soin à la famille, et à chaque membre qui la constitue… Elle est même un soin pour les absents d’hier et d’aujourd’hui, comme auprès de celles et de ceux qui ne sont pas encore là…mais ceci est une autre affaire…

La thérapie familiale est un soin, ainsi elle s’adresse principalement aux familles en souffrances. Quels peuvent être les fruits d’un tel dispositif et d’un tel élan groupal :

  • La thérapie familiale offre la possibilité de travailler en groupe les représentations et les symbolisations conduisant la famille à une nouvelle capacité de métaboliser les angoisses qui la désorganisent ou l’organisent mais de façons pathologiques. Ce travail groupal offre une réouverture sur l’individuation de chacun de ses membres se sentant en conséquence plus libre, plus différent, plus apte à se sentir à même de prendre une place propre au sein du groupe familiale et dans le monde.
  • La possibilité d’écrire une nouvelle histoire familiale (La mythopoïése), puisque l’autre, l’ancienne, celle naufragée de par les traumatismes, n’est plus accessible. L’appropriation d’une nouvelle histoire écrite au sein de groupe (du néo-groupe incluant le thérapeute) signe la possibilité d’apaisement vers un avenir meilleur pour tous.
  • Les mythes de la famille sont des formes de récits qui impliquent une ou plusieurs croyances partagées par les membres d’une famille. En effet, le transfert sur le cadre, puis sur le processus et parfois sur le thérapeute ainsi que la résonnance avec celui-ci participent de l’élaboration d’un même fond commun et partagé structurant le soubassement mythologique d’une famille.
  • Les cryptes et les fantômes de la lignée, les secrets familiaux, les tabous et autres interdits, provoquent une fragilisation parfois énorme de la contenance généalogique. On ne se sent plus alors appartenir à une famille, on peut même en avoir honte, la nier, la fuir… La thérapie familiale offre alors la possibilité de travailler, explorer les liens, afin d’en dégager les contrats narcissiques accompagnés d’alliances inconscientes dont les pactes dénégatifs (parties laissées de côté pour que les liens fonctionnent un temps, mais pas éternellement…), conduisant à l’amélioration, voir la fin des angoisses d’éclatement de la famille, et aussi à l’apaisement de celles et ceux qui portent certains symptômes groupaux (Les portes-symptômes).
  • Etc.

Quels sont les thèmes généralement abordés par les patients en séance de thérapie familiale ?

De façon générale plusieurs phases se déroulent lors de la mise en travail d’une famille. Après un temps d’attente, d’observation de la situation, du comportement des uns et des autres et tout particulièrement du thérapeute, les langues se délient, et le voyage commence. Le thérapeute reste alors prudent sur les tentatives d’alliances permettant l’appui de certains pour interpeler celles et ceux avec lesquelles ils estiment avoir des contentieux souffrants. Les thèmes déroulés peuvent se synthétiser de façon simple comme suit :

  • Le groupe donne accès aux liens, donc nous parlerons de liens,
  • Le groupe donne accès aux nœuds relationnels, donc nous parlerons de relations et de nœuds,
  • Le groupe donne accès aux modes de communication, donc nous explorerons la, les formes de communication au sein de la famille,
  • Nous parlerons aussi d’histoires anciennes et récentes, d’histoires incomplètes, inconnues, vaguement transmises, peut-être vraies, fausses, arrangées, transformées, construites de toute pièce, cachant la réalité historique, ouvrant sur de fausses pistes, volontaires, involontaires…
  • Nous croiserons les deuils, certains prétendument achevés et acceptés, d’autres ouverts et inapprochables, certains honteux…
  • Nous rencontrerons inévitablement les contentieux, multiples et variés, toujours douloureux, inabordables puis peu à peu abordables…
  • Nous ouvrirons délicatement sur les grands soirs, les grands jours, les grandes périodes, ces jours noirs ou rouges, ces jours qui marquent nos vies,
  • Puis viendront inévitablement les impossibilités de vivre normalement, heureux, les possibilités de se réaliser, d’avoir une place, d’aimer et d’être aimé, d’avoir reçu, équitablement ou non,
  • Viendront alors les rivalités, anciennes, actuelles et éventuellement futures,
  • Puis nous traverserons le monde des maternités douloureuses et des désirs d’enfants, des impossibilités d’avoir des enfants, des tendances sexuelles, des effractions, intrusions, blessures graves, et autres tourments tellement humains…
  • Puis nous aborderons l’espérance, demain, l’avenir, le lever du jour, les mondes nouveaux, ceux qu’on aimerait construire, nous construirons les apaisements, les pardons, les enfants à venir, la connaissance de soi, la transmission positive, l’appartenance saine, la guérison, le droit à la différence, à exister, au bonheur, à l’avenir, au monde, à Dieu…
  • Etc.

Le mot de votre thérapeute familial

« La famille, tu te rends compte, la famille, le berceau, on en vient tous, que cela ait été désastreux ou heureux… Depuis les grottes, la famille est le berceau, le point de ralliement, la raison de vivre et de donner sa vie selon les circonstances… La famille, c’est celles ou ceux dont on emportera le regard, l’odeur des cheveux, le son d’une voix, le contact d’une peau, l’océan de bonheur ou malheureusement autre chose…
La famille, c’est sacré non ! Cela vaut vraiment le coût qu’on lui donne la parole, la vraie, celle qui permet d’exister… »

Richard Jimenez M.

Richard Jimenez - Thérapeute de couple à Saint-Etienne Loire
Jimenez-Thérapie-Couple - Richard Jimenez Moréno Thérapeute de couple à Saint-Étienne

Thérapeute de Couple, Gestalt-thérapeute, formateur, superviseur spécialisé dans la thérapie de couple et thérapie de la famille, en Drôme et dans la Loire

Analyste du lien de couple et thérapeute systémique. Clinicien depuis plus de 20 ans avec presque exclusivement des couples et des familles.

Formateur depuis plusieurs décennies et superviseur gestaltiste et systémique.

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